Guides de Berlin: les 10 meilleurs à prendre dans vos bagages

Avant de venir à Berlin, c'est toujours une bonne idée de mettre son nez dans un guide de voyage. Oublions un peu les guides traditionnels et notre grand ami le Guide du Routard, si cher à la plupart des voyageurs Français, et osons les guides de Berlin un peu différents. Rainbow Berlin vous a sélectionné ses préférés pour vous aider à découvrir la ville d’une autre manière... et aller à la rencontre de vrais Berlinois.

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Berlin à la Française !

Berlin a une énorme communauté de Français.

Si bien que si vous venez à Berlin pour un week-end (ou pour une vie), et si jamais le blues pointe le bout de son nez (ou alors, vous ne parlez pas un mot de schleu), il est possible de survivre grâce à la carte si dessous: Les Lieux Français à Berlin !

Mais chut, hein, faudrait pas que cela s'ébruite et que nos restau cocorico soient envahis de touristes même pas français (oui, je suis chauvine, et alors?)

Sur la sélection ci dessous, je dois l'avouer, je n'ai encore essayé beaucoup de choses.

Au niveau des restaus, j'ai déjà mangé chez Manouche, une crêperie bretonne qui, sans valoir les crêpes de ma môman (bretonne par ailleurs), est plutôt bonne. Par contre, et c'est un peu agaçant, l'endroit se la joue un peu bohème, genre pfff, voilà quoi, nan, mais moi j'm'en fous, d'tout façon, le capitalisme, célemal.

Mouais...

J'ai évidemment été voté à l'Ambassade de France (oui, je suis très citoyenne moi) et j'ai aussi longtemps été une visiteuse régulière de la médiathèque de l'Institut Français de Berlin. Tous les deux ne sont absolument PAS des endroits à visiter durant votre séjour à Berlin, à moins que vous ne restiez pour 6 ans. Vous apprécierez p'têtre la biblio en Français et vous irez p'têtre vous inscrire sur la liste des Français de l'Etranger à l'Ambassade.

Alors voilà, je vous laisse découvrir vous-même ces endroits.

Si vous le souhaitez, vous pouvez même venir partager votre opinion sur ce blog. Mais après, c'est comme vous voulez, hein :)

Les lieux français à Berlin auf einer größeren Karte anzeigen

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Berlin a 775 ans !

Hier, le 28 Octobre 2012, Berlin a eu 775 ans. C’est en effet en 1237 que Berlin fut mentionné pour la première fois dans des documents écrits. A l'époque, il n'y avait pas UNE mais bien DEUX villes à cet embranchement de la Spree: Berlin, et Cölln, à ne pas confondre avec Köln. Elles sont fusionné assez rapidement, sous l'expansion de la population - Berlin restant le terme officiel de la ville

Je vous laisse lire pour l'occasion ce très bon article de La Gazette de Berlin qui vous dressera un portrait de l'histoire de la ville bien mieux que je ne saurais moi-même le faire.

En attendant, il y a une conclusion un peu triste à tirer du sujet choisi pour ce Jubilée: si Berlin a réussi à ne pas se mettre en scène dans cet événement en se posant en victime des périodes noires de l'Histoire (les Allemands ressentent toujours de la culpabilité, même les plus jeunes, et pour cause, ce sentiment est entretenu par, notamment, l'école),  Berlin se sert de son histoire proche pour se vendre aux touristes.

La paradoxe de l'Histoire: Berlin en a honte mais le commercialise. Et plutôt bien...

Pour l'occasion, la ville a organisé quelques petites animations dans la rue.

Pendant la soirée, la ville s'est embrasée. Malheureusement, mon appareil photo m'a joué des tours cette nuit, donc les photos on un rendu très mauvais... 

Cela dit, je vous ai fait une petite sélection sur le web que vous pouvez consulter ici!

En attendant, profitez de celles-ci !

Le ciel était très bleu cet après midi : wouaaaaa !

Evidemment, je me suis un peu éclatée avec les motifs du bassin de Neptune, situé à côté de la Fernsehturm. Les chérubins qui l'orne sont super glauques... (oui, je sais, ça fait beaucoup de photos d'enfants, mais ça ne veut rien dire, roh, laissez mon utérus en dehors de tout ça!)

Lui, c'est mon ami le crocodile. Mon personnage préféré - je m'attends toujours à entendre le réveil faire tic-toc et Cap'tain Crochet à débarquer (oui, je sais j'ai beaucoup (trop) d'imagination) (et je me soigne ab-so-lu-ment pas !)

Et encore un peu de Fernsehturm, de la Rote Rathaus et du Dom de Berlin - avec une lumière comme ça, ce serait dommage de se priver!

Un petit malin a inscrit au pochoir: "Ceci n'est pas une bonne occasion de faire une photo". Ben si.

Y'a du monde sur l'ancien emplacement du Berliner Schloss. Une reproduction de Berlin au sol, couverte d'épingle nous rappelant des endroits importants - avec un axe fortement mis sur l'immigration et sa richesse. Un message à nous faire passer peut-être?

Les êtes d'épingles sont coloré selon les thème: éducation en orange, invention en vert etc. C'est surtout l'occasion de faire des photos hyper sympa !

Les événements vu par une tête d'épingle rose. Serez-vous retrouver la Fernsehturm, la rote Rathaus et le Dom de Berlin?

La Tour de la Télé est roooose!

Berlin: ville de la diversité (oui, c'est bon, on a compris le message, là!)

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Berlin: des becs à gaz historiques prêts à sombrer dans les ténèbres

Réverbères à Gaz: un héritage historique berlinois

En marge du Festival des Lumières de Berlin se joue une bataille que le grand public ignore. Sous les spots gigantesques et les animations lumineuses qui ornent la Porte de Brandenburg, personne ne fait attention à l'éclairage public – pourtant, les réverbères sont en plein spots au Sénat Berlinois.

Modellleuchte bei Nacht und bei Tag ©Gaslicht-Kultur e.V.

A l'instar des pavés parisiens, les becs de gaz de Berlin font partie du charme de la capitale allemande. La ville compte près de 44 000 becs de gaz, dont certains âgés de plus d'un siècle. Cela représente tout de même plus de la moitié des lampadaires à gaz existant dans le monde. Pour ceux qui sont familiers avec la ville, on les retrouve beaucoup sur l'île aux musées, mais aussi dans quasiment toutes les rues de Berlin ouest.

Les becs à gaz berlinois sont un peu les gondoles des Vénitiens et les bus impériaux de Londres. Rescapés des deux guerres pour certains, ils représentent tout le charme allemand et leur savoir-faire industriel. Des berlinois se sont réunis en association pour défendre l’éclairage de leur ville: Gaslicht-Kultur e.V. essaie de mobiliser les troupes contre le projet de loi.

Les réverbères berlinois: un patrimoine qui coûte cher

L'agurment avancé par le sénat de Berlin pour l'arrêt de l'éclairage au gaz est le coût engendré pour la ville en terme financier et écologique. 

La lumière des réverbères à gaz est incandescente et contribue certes au charme de cette ville (oui oui, j'abuse un peu du mot "charme"), mais c'est en moyenne 546 euros par an et par réverbère que la ville dépense, contre 43 euros pour un éclairage électrique.  Petra Rohland, membre du Sénat Berlinois, estime ainsi que plus de 3 millions d'euros pourraient être économisés chaque année (et avec ça, ils pourraient p'têtre raccorder ma rue à la fibre optique, non?)

Quant au rendement des lampadaires à gaz, il reste plus que médiocre: un lampadaire à gaz, c'est près de 1 000 watts dépensés pour un éclairage modeste, là où l'électricité n'a besoin que de 27 watts. Et ce, sans compter les coûts de production et d'acheminement des deux énergies.

L'argument avancé en faveur de l’éclairage au gaz, mise à part son patrimoine historique tellement précieux, c'est que la lumière des réverbères à gaz est plus douce que celle produite par l’électricité, et présente le double avantage de ne pas éblouir les gens ni d’émettre de rayonnement ultraviolet pertubant pour les insectes. 

En 1990 le sénat avait déjà essayé de faire passer une loi en force pour moderniser les lampadaires à gaz, mais avait dû céder devant la pression des berlinois. Cela va-t-il encore une fois être le cas?

Vingt ans après la chute du Mur de Berlin, la différence entre Berlin Ouest et Berlin Est est encore visible de l'espace

25 millions pour moderniser l’éclairage au gaz

C’est ce que coutera le projet pour la modernisation des 8400 lampadaires inclus dans ce programme et devrait être rentabilisé sous 5 ans. Selon Jutta Matuschek, responsable des transports et députée de gauche, cette solution suffirait à faire les économies les plus importantes, pour l'instant. Mais l'association Gaslicht-Kultur e.V., ne l’entend pas de cette oreille.  Pour eux, le projet coûterait largement plus !

C’est le bras de fer entre ces deux là, d’ailleurs: Gaslicht-Kultur e.V. se défend à coup de sites Internet, de pétition en ligne (si vous voulez signer d'ailleurs, c'est ici) et de publications soutenant que la plupart des Berlinois tiennent à leur éclairage au gaz. Pour être honnête, aucune sondage ne soutient cet argument, mais admettons.

©Progaslicht.de

Cette situation rappelle le désastre de l’aéroport de Tempelhof: en 2008, un réferendum à Berlin avait montré à quel point les Berlinois ne voulaient pas détruire ce bâtiment de l’aéroport. Sous pression de l’opinion public, le bâtiment a été épargné. Maintenant, il est completément à l’abandon et rien n’en est fait, même si les pistes d'atterissage ont été transformée en superbe et gigantesque parc.

Même histoire avec les lampadaires à gaz: les allemands y tiennent, mais en attendant, ça coûte un bras à financer – et Berlin est pauvre! 

Alors, où en est le débat sur les lampadaires à gaz à Berlin?

Pour Sénat, l'affaire est classé: les lampadaires au gaz doivent être abattus.
Pour Gaslicht-Kultur e.V., il doit être maintenu. Cette association prévoit même d'aller demander à l'UNESCO la classification des réverbères berlinois au registre des sites du patrimoine mondial.
Une situation tendue sur fond de crise financière, ce qui n'améliore rien à la situation.

Une solution pourrait cependant émerger avec la technologie Braun, qui fournit des pièces de rechange. Cette société a en effet développé des diodes compatibles avec les vieux lampadaires à gaz et qui émettraient la même lumière douce, tout en restant économiques et écologiques.

Peut-être un moyen de concilier l'héritage du passé avec les besoins du présent? 

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Video: Berlin Street Art

En ce jour froid d'Octobre, j'ai la flemme de sortir prendre l'air. Je préfère zieuter le web pour me balader dans ma ville.

La Vidéo de EastCross Projects m'a tapé dans l'oeil.

Berlin, the place to graf !

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Berlin: un Festival of Lights un brin décevant

Si vous souhaitez voir les photos sans lire l'avis sur le Festival of Lights de Berlin qui suit, vous rendre ici directement.

La fierté de Berlin en Octobre

C'est la fierté de Berlin en Octobre. Si Munich a la fameuse fête de la bière, l'Oktoberfest, Berlin essaye, elle, d'attirer les touristes en Octobre avec son Festival of Lights. Les grands moyens sont sortis chaque année: affichage partout dans la ville, du U-Bahn au point info touristes, en passant par les hôtels, les bars et les aéroports. J'ai pas vérifié, mais je ne serais pas surprise de voir un encart dans le Routard.

Parce que Berlin mise tout en terme de fréquentation touristique sur cet événement. Une source dont je ne me souviens ni le nom ni l'URL ( Google est votre ami, je vais pas vous mâcher le travail non plus), expliquait que plus de 150 000 nuitées étaient réservées chaque année pour cet événement qui dure tout de même deux semaines. Faut dire que le touriste, allemand ou étranger, boude souvent la capitale en Octobre et Novembre. Les raisons? L'Oktoberfest, déjà, qui a lieu à Munich, est franchement plus intéressante et plus joyeuse; et puis le temps pourrave, pluie, vents froids, et parfois les premières neiges, rebutent le touriste à venir se cailler les miches dans la capitale allemande qui commence à se parer des gris hivernaux. On le comprend...

En effet, rien de bien passionnant sur la quinzaine de bâtiments concernés. Trois ampoules de couleurs et une image statique (dans le meilleur des cas) furent les seuls apanages que reçurent les bâtiments "représentatifs" de Berlin. Encore faut-il s'entendre sur la signification de représentatifs. Personnellement, je n'aurais pas choisi les mêmes façades, tout simplement déjà pour une raison géographique, l'éloignement diluant complétement l'effet éblouissant merveilleux qu'aurait procuré, par exemple, une rue entièrement éclairée.

Tout ça pour dire qu'avec une telle débauche de publicité, je m'attendais à quelque chose d'un peu extraordinaire: le possibilité de faire des effets spéciaux de ouf permettent toutes les audaces artistiques. Mais le Festival of Lights de Berlin a tapé à côté. J'aurais du le voir venir, vu les prestations des années précédentes.

Côté artistique, grosse déception, excepté pour le Dom de Berlin, dont l'animation était sponsorisée par l'office du tourisme Autrichien, et la porte de Brandenburg, emblême de Berlin et 775 ième anniversaire de la ville obligent. Ma plus grosse déception durant le Festival of Lights reste la Fernsehturm (la Tour de la Télévision) sur l'Alexander Platz: une lumière, trois couleurs qui changent alternativement et une vague et pauvre animation d'une fleur en points de lumière verte s'enroulant sur le pied de la tour. Décevant! 

Alors est-ce que le Festival of Lights de Berlin est juste nul et bon à jeter? Non, cela reste plaisant et joli, sans que ce soit fou et artistiquement audacieux. Le voir si vous êtes de passage à Berlin, pour sûr, d'autant que c'est gratuit et que les artistes de rue animent le tout - avec des ratés parfois, mais généralement plutôt bien... les Berlinois se prêtent au jeu, et accrochent lumières et néons aux poussettes, vélos, sac, manteaux, enfants. L'ambiance est sympatoche, ce serait dommage de se priver et puis la ville, d'habitude si noire la nuit à cause d'un éclairage des rues assez chiche, est beaucoup plus lumineuse. 

Mais venir POUR le Festival of Lights de Berlin... non. A moins que vous fassiez partie des techniciens et des artistes. Dans ce cas, s'il vous plaît, pourriez-vous nous faire un truc un peu mieux l'année prochaine? 

Pour voir les photos du Festival of Lights de Berlin, c'est par ici!

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