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dimanche 17 mars 2013

Guide de survie à l'usage des (fausses) petites natures que nous sommes

Le Berghain, légende berlinoise pour clubbeurs

Pas besoin de redonder sur le Berghain. Que dire qui n’est pas déjà été énoncé mille fois auparavant ? Meilleur club du monde (« et sûrement de l’univers » vous déclareront, sur le ton entendu de la vérité générale, vos amis berlinois), temple dédié à la musique, ode de tôle et de métal ondulant aux sonorités de brutales vibes électroniques, Eglise de la Sainte Techno… Bref, le lieu déchaîne les passions et attise les fantasmes les plus fantasques. Bien entendu, en disciple disciplinée de Saint Thomas, vous ne croyez que ce que vous voyez, et avez donc rechigné à courber l’échine devant ce sanctuaire tout droit sorti de l’ère soviétique. Néanmoins, vous êtes venue, vous avez vu, et avouez-le : vous avez été vaincue. Telle une brebis égarée, vous vous êtes finalement prosternée devant la flagrance d’une révélation divine : le Berghain, ça déchire sa mère.

Cependant, et à moins d’être born and raised à Berlin, d’avoir donc le clubbing comme deuxième nature, le cœur accordé aux beats crachés par les murs d’enceints et une capacité d’endurance défiant les lois de la physique, pénétrer dans le Saint des Saints de la boîte de nuit peut requérir quelques ajustements personnels. Prenons un exemple. Disons que l’on vous a proposé un vrai « dimanche berlinois » : aller au Berghain, un dimanche (oui oui, répétons-le), à onze heures. Du matin. L’expérience, que vous pouvez qualifier de « quelque peu extrême » sans rougir ou craindre d’être traitée de topette (enfin… vous dîtes « extrême », le Berlinois de base dira « cool, j’avais rien prévu aujourd’hui ») mérite quelques précautions. Disons donc que vous acceptez. Voici un petit guide non exhaustif à perpétuellement compléter des bizarreries, drôleries et autres mots en –rie que vous pourrez rencontrer au Berghain.

Danseuse folle au Berghain
L'art de kiffer la vibe au Berghain
Petit aparté : il est, selon le point de vue, drôle (signe que vous vous habituez de mieux en mieux à la culture berlinoise) ou très alarmant (quant à l’état de votre santé mentale), qu’à aucun moment précédant le dimanche fatidique, votre cerveau ne vous ai confrontée à la véritable nature de cette entreprise. Et ce n’est que quand vous serez tirée du lit à 9h du matin que cette évidente question s’imposera enfin à votre réflexion : comment est-ce que vous lever le jour du Seigneur pour vous rendre dans ce panthéon décadent et être entourée de junkies ou de gros mecs sous testostérones (et autres), comment donc ceci a pu vous sembler être une bonne idée ?

La file d’attente

Aaah la sacrosainte file d’attente du Berghain… L’avantage de vous y rendre un dimanche midi, comme ne manquera pas de vous le rappeler votre hôte/boyfriend/whatever, c’est qu’il n’y a (habituellement) pas (trop) de queue (remarque à laquelle vous pouvez répondre par un regard soit émerveillé, soit désespéré, soit exaspéré, au choix). En temps « normal », comptez donc une bonne demi-heure d’attente à trembler de froid et de peur de vous voir refuser l’accès (se faire recaler après trente minutes de trime par -5 degrés… No comment). Car le Berghain n’a pas la réputation de laisser n’importe quelles ouailles fouler son asphalte.

Le Berghain sous acide
Le Berghain sous acide

L’entrée du club

Les clubs berlinois, au contraire de beaucoup des boites parisiennes dont la pédanterie n’est plus à prouver et appliquant des critères d’élection d’une injustice à la limite de la légalité, n’ont pas pour habitude de sélectionner leur clientèle ; en somme tout le monde est bienvenu, à moins d’être vraiment trop soul, vraiment trop raide, ou vraiment trop les deux. Exception faite du Berghain. Le lieu est en effet présumé opérer une sélection drastique à son entrée, acceptée par tous : on est le meilleur club de l’univers et de Navarre ou on ne l’est pas. Forcément, la première fois que vous avez arpenté la zone industrielle désaffectée vous conduisant à l’Olympe a été l’occasion de vous lancer dans une féroce diatribe, votre hôte/boyfriend/whatever tentant de justifier cette politique. Car si vous êtes de Paris, vous avez sûrement déjà eu l’opportunité de vous confronter à la bêtise crasse du genre humain « physio » (l’occasion de placer ce genre de délicatesse dans la conversation : « mais mec redescends sur terre, bordel : t’es physio ! Ce n’est même pas un vrai métier, c’est une démonstration de force pathétique. T’as des comptes à régler avec ta mère ? Ton papa t’aimait un peu trop ? T’es eunuque ? »). Alors merde, vous n’avez pas déménagé pour être soumise aux mêmes conneries, ha ça non merci hein ! Le flegme allemand prenant quasiment toujours le pas sur l’exaspération, votre hôte/boyfriend/whatever vous répondra simplement, dans un haussement d’épaules où se lira néanmoins une pointe d’énervement, que ce-n’est-pas-la-même-chose-maintenant-tu-te-tais-on-est-à-l’entrée-s’il-te-plait-bordel. Et il aura pleinement raison.

Flyer du Berghain. Ca donne le ton.
Tout d’abord, relativisons le caractère draconien de la sélection ; ce n’est pas le VIP Room, les Planches et autres trous où les fioritures du lieu en cachent mal la vacuité malodorante. En gros, vous n’allez pas vous faire recaler parce que : « désolé mec, mais ici on n’aime ni les noirs, ni les arabes, ni les jaunes, ni le reste ». Et bien que vous soyez généralement contre toute forme de sélection, vous devez néanmoins vous incliner devant la logique d’élection des Hell’s Angels du Berghain. Cette logique, vous ne pouvez rationnellement la décrire et l’expliquer – les voix des Seigneurs sont impénétrables – mais son caractère implacable ne la rend pas pour autant injuste, inéquitable ou discriminante. Preuve que ce dogme fonctionne, la légendaire atmosphère du club parle d’elle-même : everything is about love. Une technique imparable pour, tel l’Eternel, briser les Portes d’Airain (à part apprendre quelques rudiments d’allemand (parce que bon on est à Berlin, et qu’on n’aime toujours pas ces « dzalopeuries de tourisstes »), et ne pas se pointer à vingt-cinq)? Etre vous-même. Cela devrait vous plaire, particulièrement si le temps passé en Angleterre vous a donné pour habitude d’aller clubber en pyjama, ou si vous n’êtes pas fan des trois heures de préparation nécessaires pour espérer entrer dans un endroit décent sur Paname. Enfin, être vous-même ne fonctionne que si vous êtes, bien entendu, quelqu’un de cool ; si vous transpirez la tête de lard, ça ne marchera pas : les Cerbères berlinois ont un flair internationalement encensé pour humer le connard. Et c’est avec un peu de surprise et beaucoup d’amusement que vous verrez une bande de minettes plus pimpées que des Mercedes volées se faire recaler manu militari. Ce n’est pas à coup de talons défiant les lois de la relativité, de maquillage à la truelle, de jupes inexistantes et de regards aguicheurs, ou de pantalon à pince, pull Eden Park noué sur une chemise Ralph Lauren et une coupe de cheveu estampillée « Auteuil Neuilly Passy tel est notre ghetto » que cet imposant sanctuaire vous sera ouvert, bien au contraire. Ne sur jouez pas. D’une certaine façon, le Berghain, c’est un peu comme Mac Donald : « venez comme vous êtes ».

Les toilettes de la mort

Un conseil : si vous venez d’entrer dans le club (en d’autre termes : si vous êtes décemment sobre), et que vous vous demandez toujours ce que vous foutez dans un endroit pareil un dimanche à une heure de l’après-midi, fuyez les toilettes. Pour votre Salut. Le mieux serait sans aucun doute de ne jamais y mettre l’orteil, mais les lois de la biologie/physique-quantique/astronomie sont contre vous. Tout d’abord, il apparaît difficile de passer neuf heures sans devoir éventuellement se soulager (neuf heures, absolument : si vous accompagnez des Berlinois, n’espérez même pas quitter le Berghain avant. Et encore, neuf heures, c’est parce que vous aurez supplié, proposé une récompense en nature, menacé de faire un scandale (par exemple, de la rejouer « le mangeur de visage de L.A. » sur le DJ du Panorama Bar (la salle « topette » du Berghain, pour ceux qui ne connaîtraient pas) dont vous n’appréciez de toute façon pas la musique. En conclusion, on racontera sûrement qu’à l’instar de votre modèle, vous avez dû trop ingurgiter de substances illicites, « et voilà le résultat, ras le bol de ces dzalopeuries de tourissstes qui ne savent pas se tenir »), et fait semblant de vous évanouir (ou vous êtes vraiment évanouie. L’extase mystique ou l’alcool, on ne sait plus trop)). Ensuite, vous trouvez au paradis des clubs vous obligera à supporter une chaleur infernale ; vous allez devoir vous hydrater. Et puis bon, le Jäggermeister est à 5 euros.

L'entrée des toilettes?
L'entrée des toilettes? 
Donc, et ce malgré les efforts herculéens déployés par votre périnée, vous voici aux toilettes. Après avoir poirotée un temps incommensurable, ça y’est, la cabine d’en face s’ouvre enfin ; pour laisser sortir une bonne dizaine de personnes. Vous ne vous posez même pas de question (vous avez dépassé ce cape il y treize minutes), vous vous ruez à l’intérieur. Et là, c’est le drame. Si vous avez vu Trainspotting, figurez-vous la scène des toilettes/de l’opium : vous aurez une description assez exacte du spectacle qui s’offre à vos yeux. D’où la nécessité absolue (à ce stade, invoquer Emmanuel et son impératif catégorique ne vous apparaît même plus excessif) d’être résolument soûle quand vous devrez vous rendre aufs Klo. Car sinon, répétons-le, à vous le remake de la Divine Comédie et de la traversée des neufs cercles de l’Enfer. Vous aurez envie de vomir, mais vous vous retiendrez car la simple éventualité de devoir rapprocher votre visage du trou des chiottes ou du sol vous dégoûtera à un point encore plus extrême que le fait de devoir ravaler votre petit-déjeuner. N’espérez même pas trouver du papier non utilisé. Votre corps devra être capable des pires contorsions pour espérer ressortir immaculé de cette épreuve. Et votre situation (en plus de votre numéro d’équilibriste) vous donnera sûrement envie de pleurer (« mais qu’est-ce que je fous ici dans ces chiottes abominables, un dimanche matin ??? Dieu, Bouddha, Maman, je veux rentrer !! »). Contre le Mal, Dionysos demeure votre plus précieux allié : si par mésaventure vous deviez vous rendre aux toilettes, allez y plus soûle qu’un irlandais en fin de Saint Patrick. Votre vision trouble ne percevra pas l’horreur du décor, et votre bonhomie naturelle grandement alimentée par la liqueur ne s’émouvra même pas 
  1. d’éventuellement devoir récupérer votre portable dans le trou 
  2. de voir un mec s’enfoncer une bouteille dans l’anus au-dessus de l’évier où vous vous apprêtiez à boire ; ça vous fera rire, et vous vous extasierez même quelques secondes sur le spectacle (pas trop longtemps non plus car votre bon sens pourrait revenir au galop).

La galerie photo

Certes, on n’y entre a priori pas comme dans un musé, mais le Berghain s’avère être un endroit assez remarquable, et disons-le, beau. Après tout, vous avez minimalement neuf heures à y passer, admirez donc comme la tôle industrielle de la façade trouvent de nombreux contrastes dans la lumière tamisée, les fleurs ornant les comptoirs ou les moulures de certains murs. Appréciez le bar non-fumeur, son allure de marbre et sa balançoire géante. Traînez autour du Panorama Bar, écroulez-vous sur les commodités de la conversation dissimulées dans les nombreuses alcôves. Bref, avant de partir assurez-vous d’avoir bien visité le club dans son ensemble (à part les Darkrooms. Ou alors c’est en votre âme et conscience et vous ne pourrez-vous en prendre qu’à vous-même si ça tourne mal), et particulièrement les sorties de secours. L’escalier est en effet orné de photographies noir et blanc prise par très talentueux M. Marquardt, qui s’avère être également le « physio » du Berghain, dont le visage tatoué et le sens de la sélection ont contribué à construire la légende du club. 



Voilà pour aujourd’hui. Les anecdotes « très-drôles-sur-le-moment-mais-carrément-glauques-en-y-repensant » viendront plus tard, nous ne voudrions pas vous effrayer tout de suite. Le Berghain déploie un univers unique, où beauté et trash se mêlent jusqu’à se confondre. S’y perdre sans modération. 


Julie de la Team Frenchie- retrouvez moi aussi sur facebook !





mercredi 6 mars 2013

Où essayer la gastronomie allemande à Berlin?


Quitte à aller en Allemagne, ce serait dommage de passer à côté de la gastronomie allemande. Oui, j'ai bien dit: gastronomie allemande ! Côtes de porc, patates, jarret de porc, saucisses de toute sorte, bières pour tous les goûts... la cuisine allemande est riche de saveurs à découvrir.  Berlin, connue pour être un mélange de toutes les cuisines du monde, propose aussi des restaurants à la carte spécialement allemande. Portions copieuses et petits prix, vous allez vous régaler pour sûr !

Tiergarten Quelle: bon et pas cher

Une chouette expérience, surprenante dans un quartier aussi désert. Situé sous le S-Bahn à la station Tiergarten, ce restaurant berlinois ne paye pas de mine. Pourtant, Tiergarten Quelle est le bon endroit pour apprivoiser et découvrir la gastronomie allemande à petit prix. Bercé par le roulement des rames de métro passant au-dessus de votre tête, vous pouvez manger un copieux repas berlinois assis sur des chaises rustiques en bois ou enfoncé dans un fauteuil. Les portions servies sont gargantuesques; prendre un plat pour deux semble très raisonnable, en plus de diviser la note par deux. Du jarret de porc aux Schnitzels, les plats restent en dessous de 10 euros et la carte des bières est longue comme le bras! 

Heures d'ouverture: Lun - Ven: 17:00 - 1:00 / Sam - Dim: 12:00 - 1:00
Adresse: Bachstr. 6, 10555 Berlin
Téléphone: +49 30 39 27 61 5

Wirtshaus Max und Moritz: authentiquement berlinois

Un restaurant berlinois authentique, un vrai de vrai. L'auberge berlinoise Max und Moritz n'a pas changé depuis son ouverture en 1902 (mis à part une rénovation en 2011), et vous y retrouverez des meubles anciens, de magnifiques reliefs muraux, des carreaux finement peints, des vitraux, des pièces d'orfèvrerie et de nombreux détails typiques de l'Art Nouveau. Un témoignage vivant de l'histoire allemande.  Et pour compléter, les plats sont copieux et de la bière délicieuse, et l'ambiance rustique est souvent accompagnée de musiques allemandes traditionnelles. 
Petit (gros) plus: le menu est disponible en anglais et en français. Vous pourrez enfin décrypter le contenu ésotérique du Rippenspeer nach Art des Fleischers Cassel ou du Kutscher Gulasch (à vos souhaits!) Cela compensera le fait que vous ne pouvez pas payer par carte bancaire...

Heures d'ouverture: lundi à Dimanche à partir de 17:00 heures
Adresse: Oranienstrasse 162, 10 969 Berlin (Kreuzberg)
Téléphone: +49 (0)30 69 51 59 11

Maximilian's im Kontorhaus: bavarois mais touristique

Le Maximilian's est un des restaurants allemands les plus touristiques de la capitale. Et pour cause: situé dans Berlin Mitte, près de Gendarmenmarkt et à deux pas de Unter den Linden, cette brasserie allemande, avec ses murs sombres, ses tables en bois, et ses bancs avec coussins en cuir, propose des plats copieux bavarois dans une atmosphère très pittoresque: côtes de porc accompagnées de boulettes et choucroute, saucisses de veau à la moutarde douce, pain de viande bavarois accompagné de salade de pommes de terre... Le Schweinaxe et la Weisswurs valent le détour ! Une pause déjeuner bienvenue après des heures de marche à visiter Berlin. En été, le Biergarten dans la cour est un lieu de rencontre pour les amateurs de bonne bière, les touristes et les hommes d'affaires des bureaux alentours. Et, brasserie bavaroise oblige, le Maximilian's fête l'Oktoberfest (en octobre du coup) à grand renfort de bières traditionnelles.

Heures d'ouverture: tous les jours de 11:00 à minuit
Adresse: Friedrichstraße 185-190 
Téléphone: +49 (0) 30 20 45 05 59





dimanche 3 mars 2013

Trouver un boulot à Berlin sans parler allemand: pari tenu !

Disons-le tout de suite: trouver un travail à Berlin sans parler allemand, c'est peu comme essayer d'enfiler un slip à un kangourou; on a vu plus simple ! Surtout qu'avec 12% de chômage, Berlin est une des villes allemandes les moins idéales pour trouver un travail. 
Mais il y a des possibilités d'emploi à Berlin sans parler un mot d'allemand. Si si! Par contre, il vous faudra parfois faire des concessions: changer de secteur, accepter une position inférieure, voir (re)prendre les cours d'allemand..

Petite note d'espoir pour les non-germanophones: plusieurs RH m'ont confirmé que les entreprises sont prête à aller chercher LA perle rare pour les postes les plus demandés, même si elle ne parle pas allemand. Développeurs, "native speakers", marketing online... les secteurs liés à l'internet sont ceux qui sont recrutent le plus, et où les postes pour non-germanophones sont les plus courants.

Mais ne désespérez pas, ô amis non-germanophones ! Voici une sélection de pistes et de sites d'emplois qui vous aideront à trouver quelque chose de convenable.

Trouver un boulot à Berlin sans parler allemand

  • Stepstone dispose d'une quantité élevée d'offres de tout genre. Filtrez simplement avec le mot clef "Französisch".
  • Job in Berlin offre des jobs à Berlin seulement pour les francophones. Malheureusement, leurs offres ne sont pas mises à jour souvent.
  • Le Pôle Emploi International propose aussi quelques jobs en Allemagne, mais les offres de travail pour Français à Berlin assez sont rares.
  • Top Language Job, modeste site mais disposant de quelques offres de travail pour francophones à Berlin
  • LinkedIn: on ne le répète pas assez, mais les réseaux sociaux fonctionnent très bien en Allemagne. Beaucoup d'entreprises allemandes postent leurs offres sur les réseaux sociaux. C'est comme ça que j'ai trouvé le mien, d'ailleurs.
  • Pour un petit boulot, baby-sitter ou professeur particulier, le site des petites annonces de la Gazette de Berlin dispose d'offres intéressantes pour arrondir les fins de mois.

Et autres idées de recherche d'emploi pour francophones

Beaucoup de grandes entreprises internationales sont installées en Allemagne et plus particulièrement à Berlin: Alstom, Eurovia, Gaz de France, Peugeot, Sodexo, Storck, Ebay, les Galeries Lafayettes, Coca Cola et Universal Music à titre d'exemple.
Si ces entreprises recrutent sur des postes non-germanophones et intéressants, il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus. Mon conseil: postulez mais gardez un plan B dans votre poche arrière.

Essayez les call centers berlinois. Si travailler dans un call center est loin d'être le définition du job rêvé, ceux de Berlin payent relativement bien. Et ne sont pas très regardant quand aux qualifications de votre cv: parler la langue Française, savoir l'écrire correctement et être courtois envers les clients sont souvent les seuls attributs qui vous seront nécessaires. 
Travailler dans un call-center à Berlin vous donnera le temps (et l'argent) de prendre des cours d'Allemand et donner ainsi à vos candidatures plus de chances au près des recruteurs.
Quels call-centers recrutent des Français à Berlin? Booking.com, eBay, SNT, eKomi Ltd et Zalando sont les cinq principaux. Air Berlin et Lufthansa cherchent aussi, bien qu'en moindre mesure, des Franais.

Autres sites d'emplois à Berlin

Parce qu'ils ne sont pas vraiment spécialisés dans la recherche de travail à Berlin pour francophones, je ne les ai pas cités plus haut. Cependant, ils méritent d'être notés et essayés.





mardi 26 février 2013

L'Allemagne, le trou noir de la carte bancaire

Moyens de paiement en Allemagne

Je me suis encore faite avoir il y a quelques jours au Netto d'Alexander Platz, avec mon caddie chargé de mes courses pour les trois semaines à venir. A la caisse, tout en essayant de charger mes sacs le plus vite possible, j'ai tendu ma carte bancaire. Inconsciente que je suis ! La caissière m'a regardé avec lassitude: "Wir akzeptieren keine Kreditkarten" Ah ouais, c'est vrai...
Il n'y a peut-être que le Rhin qui sépare la France de l'Allemagne, mais tout un gouffre en ce qui concerne les moyens de paiements: cartes bancaires, espères, EC, cartes de crédit... le blog de Rainbow Berlin vous donne toutes les clefs pour savoir comment payer en Allemagne !

Les Allemands et la peur de la carte bancaire

Le règne du Bargeld: en Allemagne, on paye en espèces !


Hé oui, les Allemands ne sont pas des habitués des cartes bancaires. Quand je dis "carte bancaire", j'entends évidemment le genre Visa, ou Mastercard, très répandues en France, pour toute sorte d'achats: du boulanger à la grande surface, les commerçants français sont très bien équipés en terminaux bancaires. Tout le contraire de l'Allemagne, où même les géants de l'industrie, à l'instar de l'enseigne suédoise Ikea, des leaders discount Lidl et Netto, et même de Saturn, spécialiste européen de la vente de matériel électronique et électroménagers (de gros montants d'achat quand même !), refusent purement et simplement les cartes bancaires.

Bargeld: payer en espèces en Allemagne

Avec un peu de chance, la caissière vous invite "gentiment" (important les guillemets, les caissières allemandes sont rarement sympathiques) (ou le caissier, hein, y'a des mecs qui bossent là aussi) vous invite donc à laisser vos produits à la caisse et à revenir avec des euros; des sonnants et trébuchants et pas des virtuels. Encore avec un peu de chance, le magasin a judicieusement placé un distributeur de billets dans son hall d’entrée (ce qui est rarement le cas), ce qui vous évitera de courir partout pour trouver un guichet automatique de retrait (parce qu'on est tous pareils, on fait nos courses à la dernière minutes, et faudrait pas que le magasin ferme avant qu'on revienne - en panne de bière tout le week-end, quelle horreur!).

Pourquoi les Allemands n'aiment pas les cartes bancaires?

- C'est culturel; les Allemands aiment payer par grosse coupure (même leur voiture...°. Le billet de 500 euros a d'ailleurs spécialement été créée pour eux.
- L'acquisition des terminaux de paiement bancaire sont chers, surtout pour les petits commerces.
- Les commerçants allemands perdent 3% de leur marge, et ils n'aiment pas ça. Si vous payez en carte bancaire, vous êtes mal considéré.
- Les Allemands n'ont pas confiance dans les cartes bancaires concernant la sécurité de leurs informations confidentielles.

A Berlin, il va falloir ainsi vous habituer à disposer d'argent liquide dans votre porte-monnaie, que vous restiez pour un court séjour, ou pour plus longtemps.

Alors comment payer Outre-Rhin, bon sang?

En Allemagne, on ne paye pas qu'en Bargeld (espèces). Même ce moyen de paiement est le plus répandu, il existe des solutions alternatives. 

La EC-Karte, la carte bancaire à l'allemande

La carte de paiement allemande EC-KarteSi vous êtes en Allemagne pour une durée assez longue et que vous ouvrez un compte bancaire allemand, votre banque allemande vous fournira surement une EC-Karte, souvent incluse dans les frais de gestion.
Cette carte, typiquement allemande, cumule la fonction de carte de retrait et de carte de paiement MAIS ce n'est PAS une carte de crédit. Et oui, à la différence de la carte bancaire française, la EC-Karte fonctionne par système d'autorisation de prélèvement sur le compte auquel elle est associée et le montant est prélevé immédiatement.
A l'instar de votre carte bancaire française, le paiement se fera suite à la composition de votre code secret sur le terminal de prélèvement; alternativement, une signature peut tout simplement vous être demandée, mais cette technique est de plus en plus marginale.

Nombreux sont les magasins, restaurants, bars, hôtels, boîtes de nuits... qui acceptent les paiements par EC-Karte. Le signe EC/Maestro est affiché à l’entrée du magasin, facile à repérer.

Mais attention: les retraits au guichet automatique sont payants en dehors de ceux de votre banque ou du réseau de votre banque. Par exemple, moi, je paye 4,99 euros à chaque retrait dans un Geldautomate de la Sparkasse.

La Geldkarte

La Geldkarte, c'est le Moneo allemand. Autant dire que ça a autant de succès Outre-Rhin qu'en France. Train, ticket de métro, distributeur de cigarettes... la Geldkarte avait pour but de simplifier le paiement en Allemagne et de rendre caduc la culture du paiement en espèce. Son introduction sur le marché allemand a tellement été un désastre que certaines banques se sont retirées du programme depuis.
La méfiance envers les Geldkarte vient aussi du fait qu'en cas de vol, il n'y a ni assurance, ni remboursement - ennuyant quand on pense que le montant max qu'on peut y stocker est de 200 euros.

Votre carte française

Comme dit, votre carte bancaire française ne vous servira qu'a retirer de l'argent aux distributeurs automatiques, car elle est vraiment très peu acceptée dans les magasins.
Il est parfois plus avantageux d'utiliser une carte bancaire française en Allemagne. Nombre de cartes bancaires française inclus le retrait sans frais dans la zone Euro - alors que l'EC-Karte demande des frais de retrait à certains guichets, même en Allemagne.

Les cartes de crédit allemandes

Mastercard, Visa, Eurocard... essayent de s'implanter Outre-Rhin. Mais le marché est morcelé: entre le refus des Allemands de laisser tomber leurs habitudes le paiement par espèces ou EC-Karte et le fait que chaque banque propose sa carte de crédit avec une gamme complexe de conditions (payantes bien sûr), rien n'est fait pour faciliter son utilisation.

Internet et l'évolution des mentalités.

Avec Internet, la possession d'une carte bancaire se généralise un peu plus en Allemagne et participe à. Immédiat, le paiement est sécurisé grâce à un système de vérification de l'identité du possesseur, ce qui rassure les vendeurs sur internet quant à la solvabilité de leurs clients. Ce qui laisse espérer que la carte bancaire se généralise et devienne banale en Allemagne. Payer ma Currywurst avec une carte bancaire... le rêve !
Je vous ferai un topo plus tard sur les différents moyens de payer sur internet en Allemagne, car là encore, les Allemands brillent par leur singularité (et usent des noms barbares)





dimanche 17 février 2013

Les plaisirs de l'hiver berlinois

Berlin sous la neige

Inspirée par Nat du blog Bières Berlin et Rock'n Roll et de son post 10 trucs à faire pour survivre pendant l'hiver à Berlin, j'ai décidé de vous faire moi aussi une petite liste des plaisirs de l'hiver berlinois - ou plutôt ma liste des petits plaisirs berlinois (et ça fera aussi plaisir à un collègue qui se plaignait encore cette semaine de la neige, du froid et de l'hiver). Complètement subjective et franchement pas exhaustive. A vous de vous en inspirer, si vous le voulez.

1. Faire du patin à glace sur les lacs gelés de Berlin. A condition, bien sûr, que les dits lacs se décident à geler correctement. Je me souviens de mon étonnement la première fois que j'ai vu les Berlinois profiter des quelques 10 cm de glace dans le port berlinois de Rummelsburger See, près de Treptower Park: des parents traversant en poussant les poussettes, les gosses glissant dans tous les sens sur leurs fesses, des terrains de hockeys improvisés, des ados faisant un barbecue à même la glace, des patineurs plus ou moins aguerris, et ce type qui avait profité du temps pour faire son business et vendait de la soupe chaude qu'il stockait sur une marmitte déglinguée posée sur un benzène installé dans un caddie Lidl.  Emerveillement !

2. Mettre de longues chaussettes chaudes qui ont trop la classe et qui dépassent légèrement de mes bottes et sont assorties à mon pull (enfin, la troisième couche de vêtements), parce que du coup, j'suis fashion ET j'ai chaud. Deux concepts généralement pas conciliables (et contrebalancé par la parka-moumoute ignoble... mais chaude !)

3. Marcher sur la neige intacte sur les trottoirs berlinois, parce que ça fait chrotch-chrotch et en plus, ces traces de pas là se sont pas souvent recouvertes par les autres promeneurs. Ouais, ça, c'est MES traces de pas, c'est une petite célébrité en soit, quoi. 

4. Suite logique du précédent: faire des dessins en marchant dans la neige. Oui, voilà, j'écris mon nom, son nom, je fais des coeurs, des fleurs, une reproduction de la fresque de la chapelle Sixtine ... l'hiver à Berlin, ça me rend poétique et artistique, voui Mônsieur !

5. Sauter sur chaque occasion pour boire du chocolat chaud. Ah bah c'est qu'il fait froid, l'hiver à Berlin, et il faut bien se réchauffer. Et tant qu'à faire, autant manger un petit gâteau avec, non, de toute façon, le froid, ça fait perdre des calories, pas vrai? En plus, c'est parfait, parce que le Kaffe-Kuchen, c'est toute une institution, en Allemagne, alors on fait d'une pierre deux coups. Et attention à ne pas confondre Heiße Schokolade (avec -h aspiré) et Eisschokolade, sinon, ce n'est pas un chocolat chaud que vous aurez, mais un chocolat glacé !

6. Faire de la luge. On ne dirait pas comme ça, mais Berlin, c'est idéal, pour faire de la luge. Je pense notamment à la petite pente (très pendue) de Mauerpark, où tous les gosses (et moi) s'éclatent en dévalent la côte, emmitouflés dans leurs couches de vêtements et s'éclatant la tête dans la neige avant de remonter au quart de tour. Et sur de VRAIES luges en bois, hein, pas des machins en plastique moche !

7.  Faire du vélo en hiver et dans la neige. Car l'hiver, à Berlin, faire du vélo relève de l'extrême: entre les voitures qui ne nous voient pas, les pistes de vélo mal dégagées, les plaques de verglas inattendues, les pneus qui n'accrochent pas la route, le froid qui pique, les quatre tours d'écharpes autour du nez, les doigts engourdis... J'vous jure, à côté, le saut en parachute, c'est une balade digestive avec mamie.


Et vous, qu'est ce qui vous éclate, en hiver, à Berlin? A moins que vous n'hiberniez déjà...